Ces avantages sont l’indemnité de logement, les soins de santé et frais pharmaceutiques, les frais d’installation, des indemnités compensatoires, des indemnités de représentation, des frais de transport et de voyage, l’allocation d’invalidité et les frais funéraires, des charges prises en compte par le Trésor public.

La section 6 dudit chapitre nécessite qu’on s’y appesantisse en vue d’apporter des éclaircissements. Il est question des indemnités compensatoires. Ce sont des indemnités destinées à dédommager le policier des dépenses qu’il a engagées, nécessaires et/ou justifiées par l’accomplissement du service. Elles sont au nombre de cinq, à savoir : d’habillement, pour usage en service d’un véhicule privé, de caisse, pour frais de mission et de congé.

Quelques exceptions

Les soins de santé et frais pharmaceutiques entrent en ligne de compte pour les allocations familiales. Les soins ne sont pas dus lorsque les bénéficiaires séjournent à l’étranger pour des raisons personnelles.

Un autre encart soulevé dans ce chapitre répond à l’octroi des crédits et avance sur traitement. En effet, il peut être alloué au policier en cours de carrière, en vue de l’achat d’un meuble, une avance sur traitement. Le policier de la catégorie A1, A2 et B bénéficie d’un crédit immobilier après avoir accompli au moins dix ans d’activité et/ou d’un crédit véhicule après avoir accompli au moins cinq ans de service. Le Gouvernement garantit, auprès des institutions financières, le remboursement desdits crédits, conformément aux conditions dûment acceptées par l’intéressé.

Des équipements et l’habillement du policier

Le chapitre 8 du présent Statut parle des équipements et de l’habillement du policier. Ceux-ci concernent l’ensemble des moyens matériels et uniformes mis à la disposition du policier pour l’accomplissement de sa mission. Il s’agit d’une dotation annuelle des tenues, uniformes et accessoires. Exception faite à la tenue de gala et de la grande tenue renouvelées tous les cinq ans.

L’armement de base d’un policier comprend un pistolet, une matraque et une paire de menottes, ce qu’il lui faut pour le maintien et le rétablissement de l’ordre public. Le policier peut être équipe d’un armement spécifique adapté à la mission à effectuer.